[Masterpost] Assassin's Creed
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[Masterpost] Assassin's Creed

Mar 5 Nov - 21:56



Hum. Voilà.

Je ne sais pas trop par où commencer.

Je dois avouer que ça fait longtemps que je souhaite faire un pavé ou même un masterpost sur Assassin’s Creed mais que l’envergure du projet me le fait repousser pour me concentrer sur des choses plus petites. Néanmoins, il fallait bien s’y mettre un jour et puisque j’étais en manque et que le quatrième opus vient d’arriver chez moi, c’était l’occasion idéale.

Sachez donc que ce sujet sera découpé en plusieurs posts. Je ferai un détail de chaque jeu par la suite, ou peut-être de deux jeux à la fois (notamment dans le cas des suites du deuxème opus), pour le détail des différences et des ressemblances entre eux, et aussi parce qu’ils méritent tous d’être traités séparément tant ils sont appréciables. Ceci n’est donc qu’une énorme introduction à l’univers, de manière à ce qu’il soit plus facile ensuite de mettre les jeux en parallèle, et qu’on s’y retrouve mieux. C’est aussi une manière pour moi de parler d’abord de mon ressenti, parce que je ne fais pas ce pavé juste pour le fun. Enfin, si, aussi. Mais c’est plus que ça aussi.

[Masterpost] Assassin's Creed Assassin's_Creed_Logo

Vous savez, on a tous ce jeu dont on parle toujours avec nostalgie. Des fois c’est le premier qu’on a testé, et c’est genre la découverte ultime, on y a joué avec ferveur et on en parle avec émerveillement même quand on sait qu’en fait c’était pas mal mauvais finalement. Des fois c’est des jeux qu’on a même pas osés toucher depuis qu’on les a finis, et qu’on ose plus toucher du tout, parce qu’on a peur d’abîmer cette expérience unique qu’il nous a procuré. Parce que le souvenir est devenu meilleur que le jeu, qu’il est teinté non seulement de la satisfaction provoquée par l’expérience, mais par tout ce qui l’entoure. On aime notre premier jeu parce qu’on avait 3 ans, 5 ans, qu’on savait même pas lire mais qu’on apprenait sur le tas en appuyant au hasard, parce qu’il avait notre grand-frère, notre mère ou n’importe qui, qui se penchait vers nous pour nous dire comment faire ou nous lire les dialogues. On l’aime parce qu’on l’a eu à Noël et qu’on se souvient encore des gens, de notre pyjama à motifs de rennes et de l’odeur de brioche du matin. Y a des jeux comme ça qui deviennent plus que des jeux mais juste des moments, des parties de nous. Et je sais que vous comprenez ce dont je parle ici.

Figurez-vous qu’il m’est arrivé une expérience similaire avec Assassin’s Creed. Sauf que j’avais 18 ans donc c’est encore pire. J’ai pas la distance des années pour parler de nostalgie et pourtant c’est l’effet que ça me fait. C’est la raison pour laquelle je tiens ce jeu dans mon cœur. Parce qu’en plus d’avoir été immergée complètement dans un univers génialissime, j’attache à ce jeu tout un tas de sentiments extérieurs totalement subjectifs mais qui y sont pour beaucoup dans mon expérience.

J’aime ce jeu parce que je l’ai commencé à un moment où j’allais même plus à l’école, où j’allais pas bien, et qu’il m’occupait pendant que j’étais toute seule à la maison. Parce que mon frère rentrait de l’école et squattait la console toute la soirée jusqu’à 22 heures et ensuite, il allait se coucher et c’était mon tour, et je me glissais dans la chambre d’amis, je posais mon ordi à côté de moi et je jouais avec le son au minimum pour réveiller personne, et j’avais quand même l’impression d’entendre les PNJ hurler dans toutes les langues à travers la pièce. Les gars, c’est l’époque où j’ai rencontré Mia si je ne m’abuse, et on faisait des conversations skype au micro jusqu’à 3 heures du matin, chacun sur son jeu, à se raconter n’importe quoi et à commenter ce qu’on faisait et c’était drôle, et c’est un peu pour vous que je fais ce post parce que je vous aime et qu’Assassin’s Creed me rappelle que je vous aime.

Alors voilà. Assassin’s Creed c’est la série à laquelle je me sens la plus attachée. C’est la série qui me manque quand je peux pas y jouer souvent. Et je vais faire de mon mieux pour être objective dans le traitement de ce pavé, parce que j’aime vous offrir des remarques les plus précises possible, mais vous devez comprendre que je suis incapable de me sentir déçue par ce jeu, même quand j’en reconnais les défauts, et j’essaierai probablement inconsciemment de vous les faire oublier ou de vous assurer qu’il n’en sont pas. Désolée.

Ah oui aussi, bien évidemment je vais spoiler à mort. Pas trop le choix à vrai dire. Désolée aussi pour ça.

Sur ces paroles grandiloquentes, nous allons pouvoir commencer.

[Masterpost] Assassin's Creed 291745-assassin-s-creed-director-s-cut-edition-windows-screenshot

Pour les informations de base, Assassin’s Creed est donc une série de jeux créée par Ubisoft Montréal, aka les rois du troll, plus particulièrement par Patrick Désilets qui est également le créateur de Prince of Persia : les sables du temps et aussi de Donald Couac Attack ! (je suis sûre que vous mouriez d’envie de savoir ça), et Jade Raymond à la production (oui, il y a une femme à la tête d’une des séries les plus appréciées du monde, feel your girl power en plus depuis 2009 elle dirige Ubisoft Toronto et avant elle a été programmeuse à Electronic Arts sur les Sims, je vous dit qu’Ubi trolle à toutes les strates).
Le premier opus est sorti en 2007 sur consoles de salon et en 2008 sur PC, par la suite il en sortira quasiment un par an, soit un nouvel opus indépendant du précédent, soit une séquelle directe de l’un des épisodes. Ce qui nous fait un total de 10 jeux, et également un petit film rattaché à ACII, Assassin’s Creed Lineage, et un autre film à venir produit par Michael Fassbender qui joue aussi dedans (ma vie est complète <3).  Une série plutôt prolifique donc.

Et dont la capacité d’extension se voit justifiée par un contexte général dont je saluerai ensuite l’ingéniosité.

Souvenez-vous, comme moi vous avez entendu parler d’Assassin’s Creed par la bande-annonce du deuxième. Il n’y en a jamais eu pour le premier, en fait. Le premier était une sorte de coup de semonce, un petit essai de la part d’Ubisoft pour voir si les gens allaient adhérer au concept. Et puis les gens ont adhéré et on a eu un ACII dont la campagne publicitaire avait carrément de la gueule : un homme masqué évoluait au milieu d’une foule dans un Venise historique du plus bel effet ; et tout à coup cet homme s’écroulait, révélait un personnage encapuchonné, et la belle scène de carnaval se transformait en quelque-chose d’angoissant, et vous comme moi peut-être avez passés de longues minutes dans votre Micromania de quartier à regarder défiler ces images la bave aux lèvres, l’esprit frétillant d’impatience à l’idée qu’allait sortir un jeu où vous alliez pouvoir vous balader en pleine Renaissance comme si vous y étiez !


Je vous rafraichis la mémoire.

A aucun moment la bande annonce ne vous parlait de ce qui pour moi est la partie la plus intéressante et la mieux gérée de la série, à savoir : le lien qui est fait entre l’époque qu’on vous promet, et la nôtre.

Car voilà, Assassin’s Creed ne vous permet pas seulement de vivre des évènements historiques réels avec la sensation d’y être. Assassin’s Creed raconte d’abord l’histoire moderne d’une guerre fictive millénaire dans laquelle l’arme de prédilection des deux camps est le voyage dans le temps.

Et tout à coup, ça devient encore plus génial que ça n’en avait l’air. Vous n’êtes pas d’accord ?

Vous n’êtes donc pas Altaïr Ibn La-Ahad (okay j’avoue j’ai pas réussi du premier coup) dans ce qui deviendra la Syrie, ni Ezio Auditore dans sa Florence de 1480. Vous êtes Desmond Miles, barman new-yorkais un peu paumé, qui s’est fait enlever par des gens dont il ne connait rien, et qui le considèrent comme précieux sans qu’il sache trop pourquoi. Bon, d’accord, il sait pourquoi et nous aussi : parce que Desmond est le descendant d’une grande et glorieuse lignée d’Assassins qui ont un jour été en possession de certains artefacts appartenant à une science et à une civilisation perdue ; et que dans le 2012 de 2008 (oui la série commence dans un futur proche qu’elle a rattrapé depuis), on a inventé des machines permettant de décoder la mémoire génétique des gens et de leur faire revivre la vie de leurs ancêtres. L’idée de ces malfaiteurs est donc de forcer Desmond à revivre l’existence de son ancêtre assassin, et de découvrir à quel moment il a trouvé ce qu’ils appellent la Pomme d’Eden et surtout, où est-ce que cet ancêtre l’a ensuite cachée. Car si on s’en empare, la Pomme d’Eden permet tout un tas de choses rigolotes comme se dédoubler, modifier le cours du temps ou créer des champs de force. A priori, plusieurs de ces artefacts permettraient aussi de découvrir le dernier vestige de civilisation qui en est à l’origine, et probablement d’en obtenir quelque-chose. J’vais pas vous gâcher toute la surprise, j’en ai déjà trop dit.
C’est donc ainsi que vous commencez : dans un laboratoire mystérieux au sommet d’un immeuble, où vous êtes retenu en otage par Abstergo Industries qui vous dit que vous êtes un Assassin et que vous allez les aider sinon vous pourrez dire adieu à votre charmante petite tête. Le pire, c’est qu’il semblerait que vous soyez vraiment un Assassin. Le pire, c’est que la secrétaire/docteur/j’ai jamais su ce qu’elle était qui s’occupe de vous est un Assassin infiltré qui a même accepté de se faire couper un doigt pour prouver sa dévotion. Le pire c’est qu’après elle vous couvre et vous emporte avec elle dans un VRAI REPAIRE D’ASSASSINS MODERNES. QUI VOUS INFORMENT QUE VOS ENNEMIS SONT DES HERITIERS DES TEMPLIERS.

[Masterpost] Assassin's Creed Assassins_Creed__Abstergo_by_MantalakKorr
Et rien ne vaut un beau fanart pour exprimer toute l’epicness de cette idée.

Voilà, Assassin’s Creed c’est une guerre moderne entre deux sectes mythiques dont le postulat est qu’elles auraient survécu en secret pendant des siècles et qu’elles seraient en rivalité pour obtenir le pouvoir des artefacts d’Eden. Oui parce que tant qu’à faire, ne nous voilons pas la face : tout le monde veut la même chose. C’est juste que les Templiers sont les méchants parce qu’ils ont la fâcheuse tendance à vouloir abattre froidement tous les innocents qui se trouvent sur leur chemin. Alors que vous, gentils Assassins, ne tuez que ceux qu’il est nécessaire de tuer pour préserver la paix. Première règle d’Assassin’s Creed : les gentils et les méchants n’existent pas, bienvenue dans le monde le plus idéologiquement réaliste qui ait été imaginé dans un produit culturel. Tant que j’y suis, les communistes et les nazis étaient aussi contrôlés par les Templiers et par les Assassins, ils se menaient des guerres internes sous prétexte que chacun voulait profiter de ces idées émergentes pour parvenir à ses fins. Rien n’est vrai, tout est permis.

Mais bref, outre cette idée que je trouve absolument exceptionnelle, le personnage de Desmond Miles et tous ceux qui l’entourent fournissent une base solide pour développer le scénario dans toutes les directions. Et c’est pourquoi j’aime particulièrement ces séquences. Les époques visitées ne sont que des époques. Elles font tout l’attrait du jeu bien sûr, sont reproduites avec fidélité ou interprétées de façon intéressante quand c’est nécessaire, on s’y promènera avec envie et on s’attachera énormément aux personnages qui y prennent part, mais la véritable histoire, c’est celle qui se passe entre les Assassins et Abstergo. Car elle assure à la fois une continuité et un renouveau, et elle permet à Ubisoft de continuer à sortir des épisodes sans s’essoufler pour encore vingt ans s’ils veulent.  Comme je l’ai dit, la série a rattrapé notre époque à force de jeux. Les sorties s’étalent sur plusieurs années mais les évènements sur quelques mois, et maintenant, Ubi peut tout à fait faire évoluer leurs personnages « en temps réel » et  faire durer leurs petits jeux de pouvoir entre Assassins et Templiers à grands coups d’actualités réelles (comme ils se sont servis du 21 décembre 2012 dans ACIII). Ils peuvent en tuer autant qu’il leur faut pour refaire des bonds dans le temps chaque fois qu’ils prennent du retard et le faire passer de camp en camp pour retarder l’avancer des Assassins sur les Templiers et créer une histoire dans laquelle il est tout simplement impossible de voir un camp victorieux de l’autre, donc une bataille qui peut durer des décennies. Et ça, ça me rend super enthousiaste parce que ça veut dire que je pourrais être encore en train d’attendre Assassin’s Creed quand  j’aurai trente ans, un travail et un chien, et c’est l’expérience de jeu ultime ! Ca, c’est la création d’une nouvelle réalité, détachée du monde réel, et qui est en mesure de s’étendre quasi perpétuellement. Evidemment, il y aura un moment où, à force de choisir des époques de plus en plus rapprochées, il n’y aura plus d’évènements suffisamment éloignés pour pouvoir les traiter dans un jeu. Mais la magie de la série est qu’ils pourraient tout à fait retourner au Moyen-Age et décider de traiter un autre lieu, avec un autre personnage ancêtre d’une autre personne, qui aurait possédé un autre artefact magique, et recommencer des tas de fois en prétextant simplement les tensions modernes entre les deux camps, qui obligeraient à faire des détours par d’autres sujets de tests ou que sais-je. Je vais spoiler la fin du 3ème et le début du 4ème à partir de là donc si certains veulent  se garder la surprise je vous donne rendez-vous sous la prochaine image, mais je veux dire, pour ce qu’on en sait :

Spoiler:

Et je pense que c’est aussi pour ça que je suis à ce point attachée à cette série. Parce que c’est comme pour Harry Potter, il a grandi avec nous, on avait son âge quand ça a commencé ou presque. Eh bien Assassin’s Creed est une série qui évolue avec nous, et qui de fait parait particulièrement réelle et permet une immersion beaucoup plus forte que n’importe quel autre jeu. Même ceux dont on vente justement l’univers immersif. Quoi de plus prenant qu’une réalité alternative qui pourrait être en train de se passer à notre insu en cet instant même ?

[Masterpost] Assassin's Creed AC1_Animus_1.28
Assassinception : une réalité virtuelle dans la réalité virtuelle grâce à l’Animus. Si c’est pas une preuve par l’exemple qu’Ubisoft comprend aussi tout le potentiel de ce qu’il fait aujourd’hui, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

Voilà. J’en suis à la quatrième page word et j’ai dit ce que je voulais donc ça suffira pour aujourd’hui. Le prochain post traitera le premier et ses enfants – ça devait aller vite parce que c’est les seuls auxquels j’ai pas encore eu l’occasion de toucher donc j’en sais pas grand-chose. Ensuite le deuxième, avec Brotherhood et Revelations, peut-être en deux temps – parce que j’en aurai sûrement beaucoup plus à dire sur ACII tout seul. Et puis le troisième, Libération et parler un peu de Black Flag mais comme je l’ai pas fini, on verra bien. Voilà. J’espère que vous aurez au moins ressenti toute la passion que j’ai mis dans l’écriture de cette introduction et que ça vous a donné envie. On se revoit bientôt ! :3


Dernière édition par Kana le Sam 9 Nov - 8:37, édité 2 fois
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Mar 5 Nov - 21:57



A l’origine, il y a un doute.

Toutes les grandes histoires du monde ont commencé par une information manquante. Avant que nous ne sachions observer les étoiles, on pensait que le monde était né en sept rotations sur lui-même, par la force incroyable d’un être grand comme sept univers. Parce qu’il fallait expliquer ce qui ne s’expliquait pas, on inventait des idées folles, qui devenaient ensuite des légendes. Et des rhinocéros de devenir licornes, des peuples inconnus de descendre du ciel et des sectes entières de s’enfuir avec leurs trésors jusqu’à des îles inconnues. Pour inventer une histoire, il faut un doute, un manque, une faille dans la réalité.

Chez Ubisoft, il y avait une faille : on trouvait qu’il manquait quelque-chose entre le jeu d’action, le récit historique et le jeu d’infiltration. Il y avait ce coin de néant au milieu des cases bien rangées de l’industrie vidéoludique, un petit vide dans lequel on pouvait inventer quelque-chose  de différent. Quelque-chose de nouveau. Et cette faille, Ubisoft s’est mis en tête de la remplir.

Seulement, il y avait aussi un doute : on n’était pas certains que le public allait aimer jouer à un tel hybride. Et chez Ubisoft, on aime prendre des risques, mais pas tant que ça : alors on a bien attribué une équipe à ce petit mutant qui avait commencé à germer dans la chaleur du studio canadien. Mais on a d’abord fait un test. Un petit jeu sans prétention, du pur gameplay juste pour voir, une campagne de pub principalement faite en salon et un espoir à l’ancienne : que le bouche à oreille et la curiosité suffisent à eux-seuls à donner une idée du succès de leur bébé.

A l’origine, il y avait donc un doute et une confiance aveugle en la capacité de l’homme à transformer ces doutes en quelque-chose de mieux. Ubisoft connaît les gens et les gens le lui rendent bien.


Okay, maintenant, redevenons sérieux une minute voulez-vous.

Assassin’s Creed premier du nom a commencé à être développé en 2004, avant même l’annonce des consoles de 3ème génération. L’équipe de développement était dirigée par les mêmes personnes que Prince of Persia, à peu de choses près, et comptait près de 500 têtes. Ils n’ont pas fait les choses en petit, entendons-nous bien. Ceux qui ont eu la chance d’entendre parler d’Assassin’s Creed avant sa sortie en 2007 – ce qui laisse quand même de la marge il faut avouer – l’attendaient de pied ferme. Dès ses premières semaines de sortie, le jeu a explosé ses prévisions de vente : 2,5 millions sur les 3 millions prévus en seulement quatre semaines. Si bien que les prévisions pour le deuxième s’élevaient à 5 millions au lieu de 3.
Mais pour une raison qui m’échappe, ce premier opus est passé complètement inaperçu chez tous ceux que je connais. Trouver un trailer est simplement mission impossible. Je viens juste d’apprendre qu’il était sorti en édition limitée avec un super pack et une figurine comme tous ses successeurs, je n’en avais jamais vu un seul. Assassin’s Creed a été à l’image de son contenu : tellement discret qu’il s’est presque fait oublier.

Pourtant, il mérite tout autant notre intérêt que les suivants. Même s’il souffre de défauts plutôt inattendus, justement, ces défauts en font pour moi tout l’attrait. Parce qu’ils racontent quelque-chose. Et, au cas où vous ne le saviez pas, j’aime raconter les histoires.

[Masterpost] Assassin's Creed Wallpaper3_1024
(oh tiens, une image promotionnelle ?)


D’un point de vue purement ludique, Assassin’s Creed premier du nom ne présente pas un intérêt fou. Soyons honnêtes. Non pas que ce soit forcément une déception : ce jeu est ce qui nous a été promis, un hybride à la croisée des genres, qui vous propose une expérience de gameplay différente et qu’on a lâché dans la nature avec cette seule promesse comme argument de vente, en attendant de voir. Il se trouve que ça a pris, et tant mieux pour nous. Mais il reste qu’on sent pas mal le côté « bêta-test d’un jeu à venir ».

L’histoire repose sur très peu de choses. Au niveau de la chronologie de Desmond, ce dernier vient de se faire capturer par les templiers et on le force à se brancher à l’Animus pour se synchroniser à Altaïr et récupérer le souvenir de l’emplacement de la Pomme d’Eden, l’objet qu’on poursuivra pendant les épisodes suivants. Altaïr quant à lui, a vécu au XIème siècle, dans la partie de l’empire ottoman qui est aujourd’hui identifié comme la Syrie. Altaïr est orphelin, a toujours vécu à Masyaf dans la forteresse des Assassins et en est devenu un très efficace mais aussi très imbu de lui-même. Et après avoir un peu trop provoqué son ennemi, entraînant l’attaque de la forteresse, la mort de pas mal de gens, et la perte du bras et du frère de son équipier, le grand mentor des Assassins Al Mualim décide de lui planter une épée dans le bide puis de le rétrograder (oui pourquoi pas hein) afin qu’il apprenne l’humilité et prenne conscience du poids de ses actes tout en menant l’enquête au sujet de la fameuse Pomme d’Eden et des motivations que l’ennemi du début, Robert de Sablé, pourrait avoir à ce sujet.

A ce sujet, le reproche principal était « on voit venir le coup en traître tout de suite » et c’est carrément vrai. Je ne peux pas vraiment vous faire croire que ce n’est pas le cas, j’avais deviné la fin après deux missions. L’histoire repose sur une idée un peu bancale et on sent tout de suite d’où va venir le pilier pour la rattraper parce qu’il y a pas assez de matière pour le reste.  

Mais admettons que ça n'ait pas d'importance. L'histoire ici n'est qu'un prétexte. Un peu comme la princesse Peach n'est qu'un prétexte à déplacer Mario à travers les niveaux. Il y a une sorte de retour aux sources, à tous les plans : Ubisoft expérimente et donc, repart des bases.

Et c'est la même chose quand il s'agit de jouer.

[Masterpost] Assassin's Creed Download-PC-Games-Assassin-Creed-1-For-Free-Full-Rip-Version-6

Le gameplay est super ennuyeux. Je veux dire, quand vous avez l’habitude des jeux où il vous faut des combinaisons de touches et du timing pour réussir vos actions, vous avez une certaine dextérité minimale à avoir qui ici ne vous servira pas du tout. Y a 4 boutons pour 4 actions différentes (allez, peut-être plus mais grosso-modo : la vision d’aigle pour repérer les ennemis, courir, tuer, faire les poches des suspects) et les 4 flèches directionnelles pour 4 options de changement d’arme, votre seul souci étant d’avoir choisi la bonne avant d’effectuer toute action un peu délicate comme assassiner en pleine foule sans être vu, ou tabasser un gars pour récupérer des informations (et vous imaginez pas le nombre de fois que j’ai transpercé ces pauvres bougres par erreur et raté ma mission). Et il n’y a même pas que ça, la façon dont le jeu est construit est extrêmement répétitive : vous êtes envoyé dans une ville (avec un choix de 3 villes au total), vous pouvez vous amuser à y aller à pied, traversant la campagne (et vous devrez le faire au moins la première fois) ou choisir l’option du voyage rapide qui vous évitera bien des dangers ; vous avez ensuite accès à une zone de la ville dans laquelle vous devez aller voir votre chef opérateur qui vous donnera accès aux missions, que vous devrez compléter pour avoir accès au nom de votre cible, qu’il vous faudra tuer avec plus ou moins de discrétion. Trois villes, trois zones, cinq ou six missions à effectuer dans chaque zone dérivée d’un échantillon de trois ou quatre possibilités : voler un papier quelconque, écouter une conversation, tuer des gardes pour aider un de vos coéquipiers qui trouvera toujours une raison complètement stupide pour se la couler douce (« oh, j’ai trop mal au dos » T’ES UN PUTAIN D’ASSASSIN), bref, un jeu extrêmement répétitif qui vous fera prendre des réflexes et jouer comme si vous connaissiez ça depuis des dizaines d’années.

Et bien que je dresse ici un portrait assez rebutant de ce premier opus, je tiens à souligner l’aspect extrêmement fourbe de cette répétition systématique du même système de jeu. Parce que c’est certes peu enthousiasmant – j’ai pas le souvenir de m’être extasiée devant non plus, même moi, soyons honnêtes – mais on y trouve un confort vicieux qui vous donne l’impression de connaître le jeu par cœur alors que c’est la première fois que vous y jouez, une possibilité de jouer d’une main en faisant la cuisine de l’autre (non, mais presque, si vous avez la télé dans la cuisine) et de ne presque pas vous rater ; donc de ne pas ressentir la frustration d’une défaite qui serait due à une prise en main trop complexe ou trop inhabituelle – Ubisoft a assuré ses arrières.

Notez que si cette frustration vous manque cependant, vous pourrez la retrouver dans les temps de chargement qui buggent et ne s’arrêtent plus, vous obligeant à redémarrer la console ; certains PNJ placés là exprès pour vous faire repérer (et si les mendiantes sont agaçantes mais drôles, les malades mentaux qui te font tomber en pleine rue en te frappant ALORS QUE TU FAIS DEUX FOIS LEUR CARRURE ALTAIR SERIEUSEMENT sont nettement plus chiants) ou le fait QU’ALTAIR NE SAIT PAS NAGER PUTAIN DE MERDE.

[Masterpost] Assassin's Creed Tumblr_mqnueaZOPh1s9hasno3_250
une représentation du véritable désespoir

Finalement, vous pouvez finir le jeu en une journée et le finir à 100% en quelques jours. Il y a quelques quêtes annexes mais pas assez pour vraiment vous occuper, un scénario juste assez étoffé pour ne pas s’ennuyer mais pas assez pour être surpris, une fin assez frustrante qui vous laisse dans l’attente du second opus, ce qui explique sans doute son succès plus retentissant, mais qui ne fait que vous frustrer et ne vous donne presque aucune réponse sur ce que vous venez d’accomplir.

Je me suis assez étendue sur tout cela maintenant, je pense que vous avez compris. Assassin’s Creed est une sorte d’introduction à lui tout seul, une porte ouverte sur le reste et on sent que, même si l’équipe de développement a sorti un produit fini, complet et efficace, il reste un aspect brut de décoffrage sur l’ensemble du jeu.

Et maintenant je vais vous expliquer en quoi ça a fait de ce jeu quelque-chose de très intéressant.

Parce que finalement, malgré l’idée omniprésente d’immersion dans un autre monde, ce premier opus pose les bases d’une distance entre le monde réel et le monde virtuel qu’il est dommage de voir atténuées dans les suivants (j’en reparlerai). L’idée d’utiliser Desmond comme vecteur entre les jeux et avec le joueur est la partie qui me plait le plus, je l’avoue, parce que c’est là que les développeurs se sont amusés à flirter avec les limites de leur concept. Dans le premier Assassin’s Creed, l’Animus est un espace complètement virtuel. Il y a cette idée de synchronisation qui permet de s’attacher à Altaïr en le suivant partout mais il reste un souvenir, un élément extrait d’une autre époque, et c’est dans les séquences de jeu avec Desmond et Abstergo que se met réellement en place l’histoire.

Altaïr était un grand assassin et vous devenez un assassin en l’incarnant, mais vous ne faites, tout le long, que l’incarner. Je reprends des idées évoquées dans une critique anglaise que j’avais trouvée et que j’ai reperdue, mais c’est la grande différence entre ce jeu et les autres et ce qui en fait le sel : vous êtes détaché du personnage. Votre barre de vie est une barre de synchronisation. Quand vous tombez de trop haut, vous ne mourez pas : vous vous désynchronisez. Et vous perdez de la « vie » quand vous êtes blessés, mais aussi quand vous accomplissez une action qui entre en contradiction avec le comportement d’un assassin. Ce n’est pas que ce que vous faites est dangereux, c’est que quand vous agissez ainsi, vous n’agissez pas comme le véritable Altaïr et donc vous n’êtes plus en phase avec lui. C’est une idée qui d’ailleurs se trouvait déjà dans Prince of Persia et donc de la même équipe, avec cet écran de game over qui vous disait « non, ce n’est pas comme ça que ça doit se passer, recommençons ». Si vous vous désynchronisez en tombant ce n’est pas parce que la chute est trop dure, mais parce que le vrai Altaïr, grand assassin de son époque, ne serait jamais tombé d’une tour, parce qu’il était trop doué pour ça. Si vous êtes désynchronisé au cours d’un combat ce n’est pas votre ennemi qui était trop fort, mais vous qui avez mal reproduit le comportement de votre ancêtre parce qu’Altaïr ne serait jamais mort abattu par des gardes au milieu d’une ruelle – vous vous désynchronisez chaque fois que vous accomplissez une action qui entre en contradiction avec le souvenir que vous ne faites que visiter. Et c’est peut-être aussi pour ça que vous vous noyez, parce qu’Altaïr n’est pas le genre à perdre bêtement l’équilibre et tomber dans le port.

Et depuis notre place de joueur, la création de cette distance met en évidence les mécaniques de jeu et crée une harmonie entre l’aspect assez raide du gameplay et l’ambiance générale du jeu. Parce que si vous visitez un souvenir interactif, ce n’est plus si étonnant d’avoir une interface de combat, d’avoir des zones temporairement inaccessibles, de répéter des actions en boucle. Ca ne gêne plus l’immersion de voir tout cela, en revanche, ça vous aide à mieux saisir le concept.

[Masterpost] Assassin's Creed Anmenu

Alors je connais un tas de gens qui vous diraient de commencer par le deuxième, et nous verrons que ça peut être effectivement un moyen d’être moins dérouté par cette immersion particulière que propose le premier. Mais en ce qui me concerne, je pense qu’on ne peut pas apprécier les suivants de la même manière si on n’a pas d’abord expérimenté le premier. Alors si mon pavé indigeste a piqué votre curiosité, je vous invite à aller essayer par vous-mêmes, et nous nous retrouverons bientôt pour le second pavé. :3


Dernière édition par Kana le Dim 26 Jan - 7:03, édité 3 fois
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Mar 5 Nov - 21:57



Quand j’étais au lycée, il y avait un magasin de jeux vidéo tout près de chez ma grand-mère. Il y avait aussi un vendeur de sandwichs juste en face. Du coup, c’était devenu notre repaire assez rapidement : dès qu’il fallait manger, ou qu’on avait un peu de temps libre, on posait nos sacs chez ma grand-mère et on allait traîner là-dedans, à observer encore et encore les mêmes boîtes de jeux qu’on ne pouvait s’offrir. Et dans ce magasin, comme dans beaucoup de magasins de jeux-vidéo, il y avait un grand écran qui diffusait des trailers en boucle.

C’est ainsi que j’ai expérimenté mon premier contact avec Assassin’s Creed II.

A l’époque, le jeu avait été annoncé depuis 2008. Ubisoft, confiant de l’équilibre dans lequel son enfant prodige avait fait ses premiers pas, s’était lancé immédiatement dans la préparation de son second bébé. Ils ont écouté leur public, pris des notes, changé ce qui réclamait du changement. Un an après, la promotion en était faite lors de l’E3, et en novembre 2009, le monde s’embrasait sous la demande. 1,6 millions d’exemplaires vendus aux Etats-Unis lors de la première semaine et d’excellentes notes de la part des critiques.

En ce qui me concerne pourtant, je n’ai touché au jeu que beaucoup plus tard. En fait comme souvent c’est d’abord ma petite sœur qui l’a obtenu, en sa qualité de femme de goût. Et je le lui ai piqué un an plus tard sous le coup de l’ennui, et de la pression répétée de mes meilleurs amis qui me répétaient « mais qu’est-ce que tu attends joues-y espèce de nouille c’est génial tu verras ».

Donc j’avais expédié le premier, avant de me plonger dans l’univers du second. Et depuis, vous n’avez besoin que de 30 secondes pour me faire pleurer.


Voilà

Alors tout d’abord, voilà comment ça se passe en ce qui concerne Desmond : à la fin du premier jeu, vous vous retrouvez livré à vous-même dans le QG des templiers, après que notre assassine infiltrée ne vous ait sauvée de justesse d’une lobotomisation certaine. Si vous avez été assez attentifs, vous pouvez fouiller les lieux et découvrir quelques secrets et ouvertures sur le monde qui vous entoure. Mais cette fin a un goût très fort de frustration tel que seul Ubisoft sait le donner. Tout naturellement, le début du second jeu vous plonge donc immédiatement dans l’action, quand ladite assassine infiltrée vient vous libérer avec ses amis et sa camionnette pour vous emmener, cette fois-ci, au QG des Assassins. Enfin !

En fuyant, vous avez emporté avec vous une nouvelle séquence mémoire qui vous permettra d’utiliser l’Animus pour retrouver un nouvel ancêtre : Ezio Auditore, fils de banquier qui vivait à Florence à la fin du XV siècle.

Et c’est donc là que les choses sérieuses commencent.

Ezio est un gosse de riche insouciant qui jette des pierres sur d’autres gars pour déclencher des bagarres, grimpe aux terrasses des demoiselles et fait des courses sur les toits avec son grand-frère ; mais Ezio est aussi serviable avec les inconnus, respectueux de ses parents et gentil avec ses frères et sœurs cadets, en fait, un jeune homme terriblement normal, vivant une vie normale dans la Florence de la Renaissance. C’est la première différence majeure entre Assassin’s Creed I et II : Altaïr était  un professionnel, chacune des actions qu’il pouvait effectuer étant justifiée par son entraînement prolongé, par son talent. Ezio est monsieur tout le monde, le personnage avec lequel n’importe quel joueur peut créer un lien d’empathie immédiat ; et son habileté en tant qu’assassin est justifiée par cette période pré-assassin dans laquelle il interagit avec son environnement en tant que gamin un peu agité.  

[Masterpost] Assassin's Creed Ezio_auditore__assassin__s_creed_2__by_nylah22-d5o8fqr
"But MOOOOOOOM."

Car oui, Ezio n’est d’abord par un assassin. Ezio est juste vous et moi. Puis, Ezio voit la moitié de sa famille être pendue à cause d’une trahison et retrouve alors dans les affaires de son père le costume blanc et rouge de l’Ordre dont il faisait partie.

Commence alors votre aventure, pour rejoindre ce qu’il vous reste de famille, comprendre ce qu’il s’est passé, et vous faire entraîner par votre oncle Mario (oui) à devenir un véritable Assassin, qui pourra venger l’honneur de son père et protéger les innocents.

Et basiquement, Assassin’s Creed II et ses suites directes fonctionnent selon ce modèle qui mélange règlement de comptes et intrigues politiques. Ezio est d’abord un gamin en colère, puis il grandit et devient plus responsable, et le gameplay va suivre cette évolution, puisque le scénario influe sur le système de jeu.

Ubisoft, à l’écoute de ses joueurs, a corrigé les défauts relevés dans le premier et cette correction s’inscrit dans un changement de comportement entre les deux héros des deux jeux. Altaïr faisait ce qu’il devait faire, Ezio ne… sait pas trop ce qu’il fait, au début. Donc l’aspect très linéaire et cadré du premier laisse place à un monde plus ouvert dans lequel vous pouvez un peu plus tâtonner, débloquer des missions annexes en allant parler à des gens, et effectuer vos missions quand vous le voulez, en vous rendant à l’emplacement de leur point de départ. On en est pas encore à se sentir livré à soi-même, mais il y a une liberté d’exploration largement appréciable.

Et puis vous pouvez NAGER. MERCI.

[Masterpost] Assassin's Creed Assassin-s-creed-ii-playstation-3-ps3-123
Ou vous balader sur les gondoles à Venise, aussi.

Au niveau du gameplay aussi, le jeu prend un air de jeu de rôle plus marqué. Désormais vous pouvez accéder à plus d’armes et d’options de combats, vous pouvez augmenter vos stats en achetant des armures et de l’équipement dans des boutiques, et même récupérer votre vie en achetant des potions auprès de médecins masqués. Je pourrais donner des tas et des tas de détails mais basiquement, c’est pas de l’amélioration qu’on voit là : Assassin’s Creed II se met juste à ressembler à n’importe quel autre jeu dans le même genre donc, vous savez déjà ce qu’il peut contenir.

Maintenant ce qui est à noter c’est que, du coup, on change de relation avec l’avatar.

Vous vous rappelez ? Je vous disais que, ce qui est intéressant avec le premier c’est ce principe de se synchroniser avec un souvenir vieux de neuf cent ans. Vous manipulez un souvenir et donc votre marge de manœuvre est réduite parce que vous êtes censé rester fidèle à ce souvenir. Ici, cet aspect-là a été effacé au profit d’une expérience de jeu plus complète et on ne peut pas reprocher à qui que ce soit cette avancée, c’est sûr ; mais du coup on se détache un peu de l’expérience qu’était le premier – pour aller vers le jeu qu’il promettait d’être, tout simplement. Parce que le principe d’avoir un système de statistiques c’est pas un truc qu’on retrouve dans la vraie vie ; et bizarrement il est facile de croire qu’il pourrait exister une réalité alternative dans laquelle l’animus existerait, mais beaucoup moins d’en imaginer une où changer d’épée pourrait vous donner plus de points d’attaque.

De même que la jauge de « vie » qui était une jauge de synchronisation dans le premier, perd quelque-chose. Dans le premier votre jauge de synchronisation est toute-puissante. C’est la preuve que vous vous en sortez bien, que vous respectez le souvenir. Si vous êtes dans le rouge, c’est la panique, il faut échapper au danger tout de suite et attendre qu’elle remonte. Dans ACII, si vous tombez dans le rouge… vous pouvez boire une potion pour vous remettre d’aplomb.

Ou, une autre chose mais, les quêtes annexes dans le premier consistaient uniquement à récupérer des drapeaux, en explorant une ville de fond en comble où en se rendant sur des points particuliers de la carte. Ca permettait d’augmenter la synchronisation générale. Personne d’autre ne voit ces drapeaux, ils sont comme une indication que « Altaïr est passé par ici, Altaïr connaissait cet endroit, et si tu l’as trouvé aussi tu es plus proche de lui ». Les quêtes annexes dans ACII sont des services rendus aux gens. Alors certes c’est bien et dans l’idée, eh, pourquoi pas augmenter ta synchro avec Ezio en étant gentil avec tes proches. Mais du coup ça ne crée plus de lien privé entre le joueur et l’avatar, alors que c’est tout l’intérêt du principe de l’Animus. Je trouve ça un peu dommage.  Après… c’était un truc qui marchait la première fois et ça aurait peut-être pas fonctionné la deuxième. Et puis les réclamations des gens indiquaient qu’ils avaient envie d’un jeu, pas d’une expérience philosophique. Alors c’est ce qu’Ubisoft nous a donné. On peut pas les blâmer. Et tout reste assez logique pour le reste, après tout l’animus permet à quelqu’un d’incarner quelqu’un d’autre et c’est le principe d’un jeu de rôle alors… ça marche.

Et puis, un truc très bête mais y a aussi de la musique du coup. Dans le premier y avait que des bruits de fond. Là y a une OST, une très jolie OST même. Et ça, c'est un ajout que je trouve franchement appréciable.

[Masterpost] Assassin's Creed Wsjqa

Donc, nous y voilà. Un "vrai jeu" où vous incarnez un souvenir dans une Italie qui n’existe plus, à aller de complot en complot et d’assassinat en assassinat. ACII aura deux suites directes, et ces trois jeux forment le vrai premier chapitre de la saga ; les jeux dans lesquels tout est mis en place pour la première fois. Dans Brotherhood, Ezio a dix ou vingt ans de plus que dans ACII, alors l’Ordre des Assassins n’a plus de secrets pour lui et vous pourrez désormais le gérer de l’intérieur : envoyer des petits gars en missions après les avoir rectrutés lors de quêtes annexes, leur faire gagner des niveaux, choisir ceux qui, si vous êtes trop blessé, vous viendront en aide. On dirait des Pokémon, c’est adorable. Le tout bien sûr en parallèle de la quête principale contre vos ennemis de toujours, qui de règlements de comptes en intrigues politiques vous mènera ENFIN APRES TOUT CE TEMPS, à la Pomme d’Eden. Et à savoir un peu ce qu’il se passe avec cet objet.

Brotherhood se termine sur LE PLUS ENORME COUP DE PUTE DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITE (pardon) et Revelations s’installe dans un contexte contemporain un peu plus compliqué, tandis qu’Ezio, devenu vieux, revient sur les traces d’Altaïr et des informations qu’il a laissées derrière lui.

[Masterpost] Assassin's Creed Assassins_creed_revelations_altair_ledge

Y en a plein qui m’ont dit qu’ils avaient pas fini ou simplement pas acheté Révélations parce qu’il fait un peu spin-off mais POUR L’AMOUR DU CIEL JOUEZ A REVELATIONS. C’est cool, y a des tyroliennes. ;w;

Plus sérieusement, Revelations est une sorte de trait d’union. Et pourquoi se priver d’un trait d’union ? Il est là pour vous indiquer que deux mots, deux choses, sont à mettre en relation. Altaïr et Ezio, pour commencer, qui à la fin de leurs vies respectives possédaient tous les deux des secrets dont vous ne saisissez pas encore tout à fait l’ampleur. Et puis, Brotherhood et Assassin’s Creed III. Les intrigues autour de Desmond qui se mettent en place dans ACII et Brotherhood ne se poursuivent pas dans ACIII, mais d’abord dans Révélations. C’est la construction lente et précise d’une continuité qui donne de l’eau au moulin de la saga, alors… faites comme vous voulez au fond mais ce serait dommage de ne pas s’intéresser à cette partie de la série.

[Masterpost] Assassin's Creed AC2_Bleeding_Effect
En plus il se passe vraiment des trucs cool avec Desmond, les gars. Allez.

La vérité, c’est que si le succès du second opus a été aussi retentissant, c’est probablement parce qu’il corrigeait un sacré paquet de défauts vus dans le premier. Mais là, j’ai envie de vous parlez d’attachement émotionnel. Parce qu’après quatre jeux, c’est un truc qui devient important. Et l’attachement émotionnel qui me relie à ces quatre jeux, et qui relie la plupart des joueurs que je connais à ACII et ses suites en particulier, vient du fait que l’histoire commence réellement ici, pas dans le premier. Le premier est un prologue. Le premier est un apéritif. Toute la saveur de la saga ne peut se ressentir qu’à partir de celui-là. Mais elle se ressent dans la continuité.

L’attitude et l’existence de Desmond prennent de la consistance à partir d’Assassin’s Creed II. Vous y rencontrez les assassins que vous allez retrouver à chacune de vos aventures, et ces assassins ont des caractères et des dynamiques propres qui donne toujours l’impression qu’ils ne vous ont pas attendus pour exister : ils étaient là, avant vous, à opérer dans l’ombre, et vous avez été embarqués dans la camionnette en même temps que Desmond pour vous retrouver, dieu sait où, en train d’essayer de comprendre les relations qu’ils entretiennent entre eux et ce qu’ils pensent de vous. L’un des détails spécifiques à Assassin’s Creed c’est d’ailleurs cette possibilité de lire les mails sur les ordinateurs des uns et des autres. Ces mails vont vous donner des informations bonus sur certaines situations, mais demander aussi d’un ton agacé qui a mangé les derniers yaourts sans partager avec les autres, ou pourquoi est-ce que le type entre les mains duquel repose l’avenir de l’humanité est un tel tocard. Et dans Revelations, Desmond prend énormément de substance. Dans ACII et Brotherhood, les Assassins en tant qu’organisation prennent de la substance : on vous réécrit l’histoire, d’une nouvelle manière, pour vous faire croire que tout n’est que complot millénaires et artefacts surnaturels. Dans Revelations, on vous parle d’un gars qui, comme vous, comme moi, vivait dans un monde où ces choses n’existent pas. Un gars normal. Emporté dans une autre réalité. C’est la ligne de conduite de toute la série, de vous emporter dans une autre réalité, alors je trouve ça sympa de se poser quinze heures pour essayer d’en savoir plus sur le personnage que vous jouez.

[Masterpost] Assassin's Creed ACB_SP_S_42_Present_ConversationInCrypt

En ce qui me concerne, je trouve les jeux bons bien sûr, mais je continue parce que je me suis attachée à cette petite bande, ces petits personnages qui existent ailleurs. Ils sont comme des amis dans un autre univers, un univers que j’atteins en passant par ma manette. Vous savez on reproche aux joueurs de vivre dans un monde virtuel. Avant la popularisation des jeux vidéo, on disait pareil des enfants qui lisent beaucoup – qu’ils s’échappent de la réalité, bla bla bla.

Ben quand j’étais petite, je lisais beaucoup. Maintenant, je joue à Assassin’s Creed.

[Masterpost] Assassin's Creed Ac2_1dzhp


Dernière édition par Kana le Sam 19 Juil - 16:36, édité 1 fois
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Mar 5 Nov - 21:57



Et un petit dernier. Merci. :3
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Mar 5 Nov - 23:41



J'ai un gros problème avec Assassin's Creed.
Ma scène préférée, c'est dans le 2 (que j'ai toujours pas fini, d'ailleurs, j'dois être quasiment à la fin). Quand on rentre dans le sous-sol du manoir principal, là où on voit les statues des différents Assassins swag. Il y a un guerrier Huns qui a tenté de buter le cheval de Gengis Khan, un égyptien qui a tenté l'empoisonnement de Ramsès, un assassin Ottoman à Tripoli, enfin bref un espèce de pot pourri de pays et d'histoires avec des histoires fictives et CA C'EST JUSTE ULTIME.
Du coup, une fois que j'ai vu ces statues, j'ai imaginé dans mon cerveau les possibilités d'univers (SURTOUT CELUI AVEC RAMSES AWWW). En fait, ce que j'aimerais, c'est que Desmond voyage parmi plusieurs villes à différentes époques dans un seul jeu, quitte à ne pas faire de world map pour juste se concentrer sur une ville.
Parce que dans le 3, je me foutais royalement des terrains ouverts. Je snobais comme un prince toutes les parties de chasse et surtout, je faisais voyage rapide aussi longtemps que je le pouvais. J'aime pas du tout le côté monde ouvert. Dans les autres jeux ça me dérange pas, mais dans AC j'aime pas. Sûrement parce que j'adore lire les textes explicatifs sur l'architecture des villes <3, et du coup on a beau m'expliquer que c'est sur cette plaine qu'à eu lieu une bataille décisive avec Clovis faisant une bataille de boule de neige, bah pour moi, ça reste un bout de terre formé naturellement. M'voyez.
Néanmoins, il y a beaucoup de choses que j'aime. Déjà les animations. Quand le perso principal marche il a les bras en arrière ça fait pas du tout naturel dans les lieux publics (genre dans le métro lulz g sui d4rk), mais merde ça donne une personnalité à Desmond. J'ai pas encore touché à Black Flag par contre :3
Mon dernier soucis c'est au niveau de la chronologie. C'est exactement le même problème que j'ai avec Kingdom Hearts, dans une moindre mesure. La trame de fond elle est annoncée de base et on la sait, mais l'ordre des jeux n'a bougrement aucun sens. J'aime pas quand il y a pas de fil rouge. C'est con, mais je préfère que le 2 est la suite logique du 1. Que quelque chose se dessine entre les deux. Et pas seulement un caméo juste après une corniche impossible à atteindre (COUCOU LA TOUR A ESCALADER DANS LE 2 POUR RENCONTRER ALTAIR LA PREMIERE FOIS ;__;).
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Mer 6 Nov - 0:10



... Masterpost. oAo'

Ca a l'air assez génial. Je lirais ça dans les prochains jours ! De mémoire, j'ai fait le 1, le 2, et... quelques extensions du 2. Mais c'est très confus. J'adore les petites énigmes avec les glitchs sur les murs, c'est toujours mon objectif principal quand je veux finir le jeu ! :D

Screw fait assez bien de comparer à Kingdom Hearts, je trouve. Parce que c'est bordelique. Y'a des infos de partout, des p'tites références à pas rater et le scénario principal EST D'UN COMPLIQUÉ MON DIEU QAQ
Soyons sérieux. Cette série essaie de nous retourner le cerveau dans tous les sens. Mais c'est parce que le mystère est bien entretenu que ça donne forcément envie de faire le suivant. :3

(D'ailleurs, j'aime les fins. Elles sont trop frustrantes. Trop. D: )

J'attends ces articles avec impatience, Elione ! :D
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Ven 8 Nov - 13:01



Ben, pour moi, justement, le fil rouge c'est la partie avec Desmond. Dans la chronologie de Desmond, le 2 est la suite directe du 1, et tous les autres s'enchaînent de la même manière. Du coup, je suis pas gênée par les changements d'époque, parce que j'ai quand même une continuité hors de l'Animus. Après, y a du troll et du sale suspense à la con et des trucs super discrets à remarquer au bon moment aussi, mais j'en viens à l'attendre. C'est aussi parce que je me fais malmener que je reste accro. Parce que chaque fois que je suis bien installée dans ma routine, paf, il m'arrive un truc merdique qui me fait hurler de frustration et j'ai envie d'avoir la suite coûte que coûte (ou de recommencer pour le putain de code d'accès à l'ordinateur de Vidic dans le premier ;A;). Mais là encore, les coups de troll arrivent principalement avec Desmond. :3

Après, pour ce qui est du monde ouvert, ça dépend de l'environnement. Dans les premiers l'environnement me plaisait donc j'adorais me balader à cheval. Pour ce qui est du 3 le décor m'intéressait moins donc ça me saoulait plus qu'autre chose, mais j'aime bien prendre mon temps pour me déplacer donc ça m'allait quand même. Mais c'est sûr que c'est pas les parties les plus intéressantes.

Et pour l'animation, TELLEMENT. J'suis tout le temps en train de chercher les acteurs pour la motion-capture parce qu'ils donnent chacun à leur personnage une personnalité tellement marquée que ça devient génial de voir le visage derrière la 3D. D'ailleurs pour ce qui est du modèle pour Desmond, Altaïr et Ezio, c'est vraiment un petit moment d'émerveillement chaque fois que je joue parce qu'on retrouve ses traits dans les trois personnages et pourtant tu peux les différencier par de tout petits changements d'attitude ou de caractéristiques physiques, et du coup il se crée un lien et j'adore voir ça. Ça fonctionne plus avec Connor et Edward parce qu'ils ont des modèles différents pour coller au profil-type plus américain, mais pour les trois premiers j'étais en extase quoi. Je le suis encore chaque fois que je vois Francisco Randez quelque-part parce que c'est Desmond, mais c'est encore quelqu'un de différent. C'est comme voir Johnny Depp dans différents films sauf que là c'est de la 3D. Et donc c'est génial. <3
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Ven 8 Nov - 22:11



J'ai.

JAMAIS.

joué.

à un seul.

Assassin's Creed.

Me frappez pas. ='(

Sincèrement, si je n'y jouais pas, c'est que ça m'intéressait pas trop... ou c'est peut-être que j'avais la flemme, en fait. (oui, le niveau de flemme qui me possède est au-delà de la compréhension humaine)

Faut avouer que je faisais pas d'efforts aussi... j'ai regardé aucune bande-annonce, je n'essayais pas de connaître l'histoire... bref, rien. Je connaissais juste de nom et j'entendais des gens en parler.

Mais j'imagine que c'est un jeu auquel je serai obligé de toucher au moins une fois, assurément.
En tout cas(na xdddd), merci Kana. Déjà ton masterpost a éveillé un intérêt chez moi pour cette série.

J'attends le prochain pavé :3
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Ven 8 Nov - 23:11



J'ai une réclamation sur le spoiler de la fin.
Quand on dit qu'on va faire un spoiler, il faut un peu plus mettre en évidence où il commence et où il finit. Là, j'ai eu les yeux qui ont glissés et j'ai lu quelques mots en trop. Et du coup je me hais. ;A;

Sinon, spoiler mis à part, j'ai tout lu, et c'était une très bonne introduction. Ce que j'aime particulièrement, c'est la manière par laquelle tu nous fait vivre ton expérience, dans l'obscurité à blaguer avec Mia. Y'a pleins de petits détails qui rendent cette intro riche, et c'est vraiment super sympa à lire ! :D
(et tes premiers paragraphes sont géniaux.)
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Sam 19 Juil - 16:40



Blblblbl. Deuxième partie en ligne juste après la première. Il me reste une place pour ACIII et Libération et ensuite ce masterpost deviendra un gros bordel sans nom ; mais dans tous les cas j'vais essayer de faire arriver tout ça un peu vite alors tenez vous prêts. <3
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Sam 19 Juil - 21:40



Duh, c'était un peu plus personnel cette suite de post :u
Mais tant mieux, au moins ça fait quelque chose de sincère et tralala ~
J'ai pas touché à Revelations, mais Brotherhood je l'ai tâté quelques fois. J'ai beaucoup aimé la partie "avancée des technologies" dans le monde d'Ezio, avec la poudre à canon et la machine volante (en fait en écrivant ça je suis même pas sûr de ce que je dis, t'as le droit de me tuer si je confonds). Parce que du coup, j'avais vraiment l'impression de voir en direct une évolution non seulement temporelle du personnage, mais aussi intellectuel, et ça pour le coup c'est super intéressant.
Après comme d'habitude, l'histoire me perd complètement. Je fais partie de cette catégorie de personnes qui sont des demeurés complets et qui demandent un scénario écris sur un coin de nappe, mais un concept de gameplay faisant 300 pages ; pour la simple raison qu'un jeu m'extériorise, or pour cela j'ai besoin d'identification à l'avatar, chose qui arrive rarement lorsque l'avatar est éloigné de moi par son histoire.
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Dim 20 Juil - 11:37



"quand j’étais petite, je lisais beaucoup. Maintenant, je joue à Assassin’s Creed."

Phrase parfaite. Oh mon dieu. :'D

Mes souvenirs d'AC II sont assez flous. Je sais plus si j'ai fait les spin-off ou non, peut-être que j'en ai fait un... Pas sûr. :U

En tout cas, chose cool et complètement anodine, c'est qu'apparemment, quand je relis mon post plus haut, y'avait eu un gros spoil. Et depuis le temps, je l'ai oublié, hahah.

Tu penses que tu auras assez de place dans ton dernier post pour faire le reste ? Y'a encore masse de choses à dire, je crois bien... xD
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Sam 26 Juil - 13:05



Fufufu~

Screw : Au début j'avais fait un post super technique pour celui-là, avec des tas de détails sur ce qui changeait/changeait pas. Mais il manquait un truc, ça faisait brouillon et pas intéressant, du coup j'ai tout coupé et j'suis partie sur du ressenti.

C'est vrai que les avancées technologiques dans Brotherhood (oui tu avais raison) sont cool! J'avais adoré aussi les missions annexes avec les machines de Leonardo. :D Ca ajoute vraiment quelque-chose, au lieu de juste raconter la suite de l'histoire ; ça et tous les secrets supplémentaires qui étoffent l'histoire des Assassins. J'me suis autant, peut-être même plus amusée que sur le II, en fait.

Koten : Pour la suite... je pense que je me servirai de mon dernier post pour ACIII et peut-être Libération avec - mais je sais pas parce que comme c'est pas le même personnage, il demandera peut-être un post à lui. Ensuite je... je suppose que je posterai juste à la suite des commentaires, et je mettrai des liens dans l'intro pour les rattacher. /D De toute façon, en fait j'aurai sûrement pas fini avant qu'Unity n'arrive, donc c'est pas la peine d'essayer de faire du condensé.
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Dim 27 Juil - 8:16



Mais. Je n'avais pas vu ce truc :°

C'est juste trop bien foutu ! Bravo Kana :)
A quand un Masterpost sur Zelda ? *patapé*

Je te citerai de temps à autre avec mes potes, je pense.
Angelynk
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Dim 27 Juil - 12:27



Et tu parleras des DLC d'AC3 ? Parce que je sais qu'ils existent, mais au final j'connais rien du tout sur l'histoire/l'ambiance/le gameplay.
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Dim 27 Juil - 12:56



Hehe, j'avais commencé à le poster bien avant que tu n'arrives donc tu l'as sûrement pas remarqué à cause de ça. Mais merci en tout cas, et y a aucun problème à me citer, ça fait très plaisir même. :3

(Et pour le masterpost Zelda on verra plus tard hein xD ça pourrait aussi être sympa à faire, mais déjà j'les ai pas tous testés, et ensuite... ça serait long. /D)

Et pour les DLC du 3, j'y ai pas touché non plus, à vrai dire, donc je sais pas trop à quoi ils ressemblent. Mais je me renseignerai quand je commencerai le pavé, et si je trouve des infos intéressantes, si y a des différences d'ambiance ou de gameplay, j'en parlerai. :3

Parce qu'il y en a aussi sur AC2, y en a... deux, mais ce sont des séquences manquantes. Donc ça s'inscrit juste dans la continuité du scénario, on retrouve les mêmes lieux et les mêmes figures historiques, donc ça fait partie du jeu. Par contre les DLC d'AC3 sont presque un autre jeu à eux, donc j'aurai peut-être des choses à dire dessus. En fait j'aurais sûrement des trucs à dire mais il faudrait que je les essaie dans l'idéal alors... je sais pas trop comment je vais traiter ça. On verra. :/
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